Monopoly made in TOULOUSE : une façon ludique de découvrir la Ville rose… et peut-être plus d’un point de vue immobilier. « Partie guidée » par votre chasseur immobilier.

C’est l’été… jouons à acheter des appartements et des maisons à TOULOUSE… et à la rentrée, pourquoi pas, faisons-le en vrai !

Monopoly Toulouse by DOMICILIUM Chasseur Immo

Petit historique d’un jeu de société devenu culte…

Conçu dans sa version traditionnelle par l’américain Charles DARROW, le Monopoly est un des plus « anciens » et en toutes hypothèses connus des jeux de société.

Cet ingénieur de Philadelphie qui perd son emploi durant la crise économique de 1929 cherche alors de nouveaux revenus.

Joueur qui connait à ce titre le jeu de société inventé en 1904 par Elizabeth Magie : le Landlord's Game (littéralement jeu du propriétaire foncier… qui visait à dénoncer la puissance des riches rentiers de l'immobilier sur leurs pauvres locataires), il s’inspire de celui-ci pour concevoir le Monopoly.

La marque est déposée par ses soins en 1935 et sa richesse - lui qui rêvait de jours meilleurs - assurée !

Le Monopoly connait en effet depuis un succès sans relâche… et quasi planétaire.

Triomphe presque mondial - à l’image, qu’il est, de la loi du marché - comme en atteste les 275 000 millions d’exemplaires environ vendus en 2010, sa commercialisation dans plus de 80 pays - avec parfois de multiples éditions par Etat (nous allons y revenir) et dans près de 45 langues.

…aux règles entrées dans les mœurs, miroir - version ludique - de la société marchande.

Inutile donc de rappeler ici que les règles de ce jeu, certainement un des plus « anciens » et en toutes hypothèses connus des jeux de société, consistent à vendre (quand c’est nécessaire, inévitable) et surtout acquérir des appartements, maisons, immeubles…

Monopoly Toulouse - plateau du jeu... du marché immobilier toulousain

Le but étant de posséder des biens immobiliers (qui rapportent) en plus grand nombre que ses adversaires - et même d’avoir in fine un monopole, d’où la terminologie Monopoly, quasi néologisme -, sachant que le perdant s’avère de fait (monopole oblige) celui qui est ruiné.

N’étant plus propriétaire, il est éliminé, se retrouve à la rue…

Hyperbole du capitalisme sauvage… ? Non, rassurez-vous ce n’est qu’un jeu !

Toute ressemblance avec des situations et pratiques immobilières existantes seraient purement fortuites… ou pas !

Les joies du libéralisme économique le plus dur donc (où seule la banque - comme c’est surprenant - ne risque pas en principe de perdre), mais pour enfants de 7 à 77 ans, dans la bonne humeur familiale… en principe (il est connu et le rappelle la chaine officielle YouTube de la famille royale d’Angleterre - The Royal Family Channel -, sur les recommandation de feu la Reine Elizabeth, ses membres ne peuvent s’y adonner car « les choses deviennent trop vicieuses » résume le Prince Andrew ; en sera-t-il de même avec Charles suite à son très récent couronnement… La monarchie va-t-elle s’encanailler avec un jeu populaire où l’argent est… roi ? le suspense est à son comble !), au gré de lancer de dés où le hasard fait bien - synonyme ici d’enrichissement matériel - ou mal - appauvrissement… jusqu’à la faillite - les choses, et dans le respect d’une déontologie à toute épreuve cela va de soi… Quoi que !

L’accès à la propriété, l’achat et la vente de biens immobiliers, pourraient-ils être révélateurs de comportements peu vertueux, a minima de comportements potentiellement trop légers… ?
Ne soyons pas (trop) mauvaises langues… Encore une fois, il ne s’agit que de jouer, s’amuser, se divertir !

A cet égard, la Société Hasbro qui le fabrique et le commercialise en propose en 2018 un nouveau modèle : Monopoly Cheaters Edition qui s’adresse aux… tricheurs.

Avec cette déclinaison pas de mauvaises surprises. Dans ce monde impitoyable de l’immobilier… version ludique évidemment, autour d’un plateau, avec de faux billets - car dans la réalité l’argent ne saurait générer quelques comportements irrationnels, encore moins douteux... – les tricheurs s’en donnent à cœur joie, mais en toute bonne conscience.

Contourner les règles pour arriver à ses fins, mentir, omettre des informations, faire et raconter tout et n’importe quoi… fait en effet partie intégrante du marché immobilier - pardon du jeu ! -  avec 15 cartes « triche » supplémentaires.

Lesquelles permettent par exemple (sous réserve de ne pas être pris par la patrouille… comme dans la vraie vie en somme ! ; la tricherie étant même valorisée puisque le tricheur non démasqué est récompensé via des sous ou du foncier obtenu gratuitement… tout un programme… non, pas immobilier, ludique) d’éviter de payer son loyer, de dérober de l'argent à la banque - pas de problème de prêt donc et solution financière bien plus efficace que l’optimisation fiscale ! - ou encore sauter des cases pour avancer plus vite, éviter l’impôt (personne ne s’y hasarderait dans la vrai vie…) et encore plus la prison, et/ou bouger discrètement le pion d'un autre joueur bref être un investisseur sans scrupule, un acheteur prêt à tout pour obtenir la perle rare, un agent immobilier à l’éthique douteuse pour obtenir un mandat, devancer la concurrence, etc.

A Toulouse, rien de tout cela bien sûr… à l’image du Monopoly version Ville rose.

Visite de Toulouse en… Monopoly !

Sur la place toulousaine, enfin le plateau aux 40 cases, après la traditionnelle case départ où chaque joueur - futur propriétaire - dépose son pion (un chien, un chat, une brouette, un chapeau, un dé à coudre, une voiture, un bateau ou une chaussure) figure la Rue Saint-Rome. Reliant la Place du Capitole à la Place Esquirol (via le prolongement de la Rue des Changes), cette rue piétonne du XIe siècle, commerçante et vivante, est la moins chère du jeu : 60 M.
M, c’est-à-dire Mono, l’unité monétaire de cet exemplaire aux accents occitans, à l’instar de toutes les versions : internationalisme du jeu oblige. Reste que par habitude les joueurs parlent dans la monnaie de leur pays, par conséquent en Euros ici (1 Mono ou 1 M « correspondant » donc à 1 Euro ; dans d’autres pays, ce sera le Dollar, ailleurs la Livre, etc.) avec des billets de 1, 5 ,10 20, 50, 100 et 500 M… ou €.

Monopoly Toulouse - plateau du jeu... du marché immobilier toulousain

En suivant, si l’on passe la case Caisse de communauté (mais y échapper totalement sera difficile car elle se présente trois fois sur le plateau ; voir infra), la Rue de la Colombette : autre artère commerçante au cœur du vivant quartier Saint-Aubin également valorisée à 60 M.

Est-ce le caractère populaire de ces rues - à la réputation aussi festives et (trop) bruyantes, surtout la nuit entre sortie de restaurants et de discothèques - pourtant centrales qui explique ce cout le plus bas… ?
Nous rappellerons ici que derrière les porches des immeubles, au-delà des devantures des boutiques, se cachent de temps à autre des hôtels particuliers, se nichent régulièrement des appartements anciens au charme souvent inégalé, se dissimulent parfois en fond de parcelle d’intimes chartreuses, ces petites maisons très recherchées - dans ce secteur de la ville comme dans tous ceux du péricentre - et de facto très difficile à trouver… à moins d’avoir de la chance (comme au Monopoly…) ou, et afin de ne pas hypothéquer celle-ci, en choisissant d’être conseillé et accompagné par un très bon chasseur immobilier !

La case suivante, l’impôt sur le revenu : 200 M à acquitter que l’on soit riche (au début du jeu tout le monde est à égalité en la matière ; mais cela ne vas pas durer !) ou appauvri (au cours du jeu… ou de la vie ?)… la vie (ou le jeu ?) est injuste.

Puis arrive, sur des rails, la gare Saint-Agne, petite station SNCF au Sud de la ville dans l’agréable quartier éponyme qui fait la jonction entre les quartiers Saint-Michel, Saouzelong et Rangueil (dont l’Hôpital réputé est desservi depuis 2022 par le téléphérique urbain Téléo). Le billet vous en coutera 200 M.
Direction l’Ariège et le Gers notamment en TER Occitanie.

Changement d’orientation ensuite et direction le Nord avec la case Avenue des Minimes à 100 M.
Le chanteur-poète Nougaro y a grandi, le Canal du Midi à l’horizon et la « brique rouge » omniprésente qu’il célèbre dans son ode à la ville. Ne serait-ce qu’à ce titre, à ce tube légendaire… c’était le minimum à allouer au quartier de son enfance.

La case chance ensuite (à retrouver deux autres fois sur le plateau ; voir infra) : quel que soit le sort que réserve ici le hasard en tirant une carte, vivre à Toulouse et y jouer au Monopoly (toulousain bien sûr) est déjà beaucoup !

Un coup de dès supplémentaire et nous voici Rue du Faubourg Bonnefoy. Une rue et un faubourg à la fois… pour la modique somme de 100 M.
Les investisseurs toulousains avertis le savent, et les habitants du quartier aussi, avec l’arrivée de la troisième ligne du métro prévue fin 2028 en principe… il faudra revoir ce prix à la hausse !

Toujours au-delà des boulevards (ou du Canal ou de la Garonne) et donc pouvant être acquise 100 M aussi, l’Avenue de Muret en guise de 10ième case.
Le Tramway l’a rendu plus attractive, tout comme, via son prolongement direct la route d’Espagne, l’implantation d’un Oncopole (référence française et même européenne en cancérologie) sur, entre autres, l’ancien site AZF.
Encore temps et judicieux d’y investir ? On en reparle si vous avez un projet ! Nous sommes experts en la matière… moins, nous le confessons volontiers, en stratégie de Monopoly.

La case suivante, la prison !
Alors si c’est celle de Saint-Michel, l’historique maison d’arrêt située dans la ville, pas trop d’inquiétude à avoir (ce serait moins vrai s’il s’agissait de la maison d’arrêt de Seysses ou le centre de détention de Muret). Elle est devenue un musée.
A nos yeux aussi intéressant qu’encore trop méconnu. La vie carcérale y est présentée, l’histoire - les petites, insolites, mais aussi la grande - raisonne encore derrière les murs et les barreaux (des résistants - les justes parmi les justes - du sud-ouest y furent exécuté durant la seconde guerre mondiale…), l’architecture - archétype des prisons benthamiennes - est un modèle parfait du panoptisme : mécanisme du pouvoir que l’on peut appréhender au travers des brillants travaux de Michel FOUCAULT notamment, mais si rarement découvrir in situ… sauf à le subir en tant que détenu.

Allez, évadons-nous… pour atterrir… Grande Rue Saint-Michel of course !
Il nous en coutera, le cas échéant, 140 M. Ce qui s’avère assez peu (comparativement à d’autres secteurs urbain à « égale » distance de l’hyper centre) pour cette importante artère de la Cité qui conduit entre autres à l’Université Toulouse III Paul Sabatier (regroupant les sciences, les technologies, les disciplines de la santé et les sports, elle est la plus grande faculté toulousaine en nombre d’étudiants expliquant que le quartier Saint-Michel qui la sépare du cœur de la ville a toujours été prisé de la jeunesse étudiante… et, de facto, des investisseurs en T1 et T2 qui y voient une manne locative) et à l’Hôpital Rangueil.
Cela d’autant plus qu’en 2025 (les travaux vont réellement débuter après l’été) cet axe majeur du Sud de l’agglomération va devenir à sens unique (moins passante et bruyante donc), être végétalisée, embellie avec de nombreuses plantations, faire la part belle aux piétons et cyclistes.

Un saut de puce nous amène à la Compagnie de distribution d’électricité… soit 150 M à débourser pour avoir de la lumière. C’est couteux pour ceux qui la paye, mais fort rentable pour son propriétaire. Le monopol(y)e de l’énergie fait un heureux.

La case suivante : Rue de la République. Pour 140 M seulement nous voici potentiellement détenteur de la rive gauche dans le quartier Saint-Cyprien ; la pointe de Saint-Cyprien jouxtant la Garonne, à deux minutes à pied du centre historique en traversant le Pont-Neuf… en l’occurrence le plus vieux de la ville puisque construit au XVIe et XVIIe siècle.
Les concepteurs du jeu ont certainement oublié que cette partie délaissée de TOULOUSE dans la première moitié du 20ième siècle attire, ne cesse d’attirer toujours plus de personnes - depuis les années 90 principalement -, en particulier celles qui travaillent dans les villes voisines de BLAGNAC et COLOMIERS dans l’industrie aéronautique ou à l’aéroport, ou encore au sein de l’immense CHU Purpan… bref de gigantesques bassins d’emplois à l’Ouest de la ville.
Que l’on achète ou veuille acheter un appartement rive droite ou rive gauche (dans sa portion historique que constitue la pointe de Saint-Cyprien), les prix au m2 sont dans les deux cas très hauts…
Pour en savoir plus, si vous avez besoin de l’expertise et de l’expérience d’un chasseur immobilier, il suffit de contacter notre équipe… Si vous voulez poursuivre l’aventure « monopolystique », il suffit de jeter les dés !

Et vous voilà Rue de Bayard où 160 M en poche seront nécessaires pour devenir propriétaire.
Cette rue, repensée par l’architecte et urbaniste catalan Joan BUSQUETS, sortie de terre dans sa nouvelle mouture en septembre 2017 est l’entrée dans la ville lorsqu’on sort de la Gare Matabiau (voir infra).
Comme tout quartier accueillant une gare importante dans une grande agglomération, celle-ci n’échappe pas à la loi du genre : elle n’a jamais bénéficié d’une excellente réputation. La présence dans les rues adjacentes, autour de la Place Belfort voisine, de bars de nuit et/ou à hôtesses, de sex-shop et de lieux de prostitution, y est pour beaucoup.
Reste qu’aux mêmes endroits, progressivement, depuis une dizaine d’années notamment, des immeubles anciens et vétustes, parfois insalubres, sont remplacés par des programmes neufs, que des familles s’installent, qu’une vraie vie de quartier voit le jour… Et s’agissant de la Rue de Bayard (communément et plus simplement appelée Rue Bayard par les toulousaines et toulousains) à proprement parler, elle est dotée de quelques beaux immeubles haussmanniens (ravalés progressivement avec des aides de la Mairie), les commerces y sont désormais diversifiée (grâce à une politique volontariste de la ville qui a préempté pour implanter ensuite des activités différentes, autres que la quasi systématique restauration rapide), la verdure et de larges trottoirs la rende à présent agréable à ceux qui l’empruntent, extrêmement nombreux… en raison de la gare (donc) à son extrémité  ; sachant que de l’autre côté (après avoir franchi le boulevard de Strasbourg) débute la Rue Alsace-Lorraine : l’artère majeure du centre-ville toulousain où les prix pratiqués sont parmi les plus élevés du marché, y compris au Monopoly (voir ci-après) !

Avec la case suivante arrêt en gare Saint-Cyprien, dont la dénomination actuelle est en fait Saint-Cyprien – Arènes puisque implantée au début du quartier des Arènes ; elle est d’ailleurs une partie du pôle multimodal de la vaste station Arènes qui propose des correspondances avec la ligne A du métro, la ligne T1 et T2 du tramway, ainsi qu’avec les bus de la gare routière.
La ligne ferroviaire concernée dessert les communes situées à l’ouest de la Haute-Garonne (SAINT-MARTIN du TOUCH, COLOMIERS et son lycée international, PIBRAC, BRAX-LEGUEVIN, puis dans le GERS L’ISLE-JOURDAIN, GIMONT et AUCH notamment) ; le ticket de voyage y est fixé à 200 M comme pour son homologue la gare Saint-Agne (voir supra).

Un jet de dés de plus et voici la case Avenue de Grande Bretagne pour la somme de 180 M.
Partant de la Patte d’Oie cet axe de près de 2,5 kilomètres permet de se rendre, par exemple, au Zénith TOULOUSE Métropole (plus grande salle de concerts et spectacles de la région), d’atteindre l’écoquartier de la Cartoucherie (environ 33 hectares dédiés à des logements - beaucoup de produit de défiscalisation - et des bureaux ayant poussés comme des champignons à partir de 2016 sur le site de l’ancien terrain militaire et industriel de GIAT et bien avant - sous la Révolution - de l’Arsenal des Pyrénées), d’emprunter la rocade qui ceinture la ville, ou encore en bout de course d’accéder au centre hospitalier Purpan qui regroupe de nombreux pôles médicaux et chirurgicaux au sein de plusieurs hôpitaux : l’hôpital Purpan à proprement parler, l’hôpital Pierre-Paul Riquet, l’hôpital des Enfants, l’hôpital Paule de Viguier, le nouvel hôpital de psychiatrie, etc.

Si la malchance ou la chance - c’est selon - vous y conduit, c’est ensuite la case Caisse de communauté qui, pour la deuxième fois, se présente.
On peut en effet vous intimer d’aller en prison, de payer des frais d’hospitalisation, de scolarité, d’effectuer des travaux sur vos propriétés, etc. ou au contraire vous recevez de l’argent car vos placements auront été bon, touchez un héritage, gagné un prix de beauté, la banque s’est trompée en votre faveur, les services fiscaux vous remboursent, etc.

L’Avenue de Saint-Exupéry se profile à son tour au tarif de 180 M.
Partant du Pont des Demoiselles qui enjambe le Canal du Midi pour aboutir à la Place de l’Ormeau, cet axe du Sud-Est de la ville dessert les quartiers Terrasses et Montaudran dans le prolongement (avec la Cité de l’Espace à quelques encablures), puis en direction du Lauragais, via la route de REVEL, l’agglomération de SAINT-ORENS.

Non loin de cette voie publique, puisque s’y retrouvant au niveau de l’Ormeau, c’est la case Avenue Jean Rieux qui suit.
Un peu plus chère (à l’image, dans la réalité, des deux micromarchés ici évoqués) puisque coté à 200 M cette autre entrée dans la ville côté Est/Sud-est appartient au quartier de la Cote Pavée souvent affectionné de par son caractère résidentiel, en raison des maisons avec jardin que l’on peut espérer y dégoter, de la présence d’établissements scolaires convoités par certaines familles désirant placer leur enfant dans collèges et/ou lycées privés bénéficiant - à tort ou à raison - d’une bonne notoriété (essentiellement le Caousou, Saint-Joseph et Sainte-Marie des Champs).

La case suivante, dans la diagonale opposée de la case départ, s’intitule Parc gratuit et a la particularité (sauf décision contraire des joueurs précédent le début de la partie) de n’engendrer aucun frais ; mais elle ne permet pas non plus de s’enrichir.
C’est une case repos en quelque sorte, un moment de répit dans cette frénésie mercantile, d’investissements à tout va, d’achats immobiliers d’envergures dignes des plus grandes Sociétés foncières… ou de défaillances économiques et de faillites potentielles tout aussi désastreuses !

Puis, comme pour toutes les versions du Monopoly, plus on avance et tourne sur le plateau (de gauche à droite, dans le sens des aiguilles d’une montre) plus les tarifs augmentent.

C’est donc 220 M qu’il faudra débourser pour s’offrir l’Allée des Demoiselles qui traverse le chic quartier du Busca.
Sur cette artère bordée de platanes (débouchant sur le Jardin des Plantes au niveau des Allées Frédéric Mistral) et dans les rues qui lui sont perpendiculaires, on distingue à la fois des demeures bourgeoises du XIXe et du début du XXe siècle, parfois lovées dans des jardins luxuriant, et des immeubles plus contemporains (construit dans les années 70 à nos jours) dont les appartements offrent souvent des terrasses et bénéficient en toute hypothèse d’un d’environnement résidentiel privilégié, au calme puisque relativement éloigné (le défaut de ses qualités) de la vie commerciale, plus animée de quartiers centraux.

Et voilà, pour la deuxième fois, la case Chance qui porte bien son nom… ou mal puisque à l’image de la case communauté elle vous permet de gagner des sous (la banque vous verse un dividende, votre immeuble vous rapporte, etc.) ou d’en perdre (amende pour excès de vitesse, réalisation imposées de réparations sur vos propriétés, etc.), de reculer ou d’avancer sur le plateau pour vous retrouver sur une case libre donc potentiellement à acheter (c’est bien si vos finances vous le permettent) ou au contraire occupée par un autre joueur et impliquant donc de lui verser de l’argent, d’acquitter ses loyers !

Le coup de dés suivant nous transporte dans la case Rue des Chalets (épicentre du quartier éponyme souvent associé au quartier Concorde avec qui il forme un continuum urbanistique).
Même tarif que l’Allée des Demoiselles, à savoir 220 M. Il faut dire que cette zone géographique (au Nord-Ouest de la Place du Capitole), entre le Canal du Midi et les boulevards de Strasbourgs et d’Arcole, est une sorte de pendant du quartier du Busca (au Sud-Est du cœur de ville) sus-évoqué en termes de belles maisons au plus ou moins même caractère bourgeois et de cadre de vie général aussi serein.
La différence : des demeures toulousaines proposant le plus souvent des surfaces plus petites et des espaces extérieurs plus restreints où, par exemple, trouver une piscine - le luxe en ville - s’avère extrêmement rare et l’y implanter le plus souvent impossible… La contrepartie positive en revanche étant, comparativement donc avec le Busca, d’être localisé à quelques minutes à pied de toutes les commodités (commerciales, administratives, scolaires/éducatives, etc.) et attractions (cinémas, restaurants, etc.) de l’hypercentre, du vivant marché aux fruits et légumes du Cristal (le plus important de la ville), du métro, etc. tout en habitant dans un environnement résolument calme.

La case qui vient après correspond aux Allées Jean-Jaures. Vraisemblablement les plus connues de la Cité des violettes en raison de leur dimension, elles sont parfois comparées aux Ramblas de BARCELONE ; il faut dire que les admirateurs de la ville Catalane sont légions à TOULOUSE et l’influence de l’Espagne, sa relation à la péninsule ibérique, très marquée.
Reste que comparaison n’est pas raison…
Quand bien même cette imposante artère a connu un lifting mémorable au cours des toutes dernières années (sous l’impulsion de l’urbaniste architecte Joan BUSQUET… catalan !) synonyme d’une circulation réduite, canalisée, en repensant les contre-allées existantes et en créant une voie centrale végétalisée réservée aux piétons, Pierre-Paul RIQUET qui trône en haut des allées, le regard fixé vers la Place Wilson, tournant le dos à la moderne médiathèque José Cabanis, ne fait pas encore d’ombre à l’immense Christophe COLOMB, la capitale catalane en arrière-plan, le bleu de la Méditerranée à ses pieds, fixant l’horizon…

Et voici à présent la célèbre Gare Toulouse-Matabiau. Une case à 200 M… comme les autres stations SNCF de la ville alors qu’il s’agit là de l’emblématique gare Toulousaine - inaugurée en 1856 - où transite les innombrables départs et arrivées pour l’ensemble des villes françaises, toutes les lignes de chemin de fer (Grandes lignes TGV depuis 1990 ou TER ; qu’elles soient donc départementales, régionales ou nationales) avec la gare routière en appuie, située à proximité immédiate sur le boulevard Pierre Semard, qui permet d’effectuer diverses correspondances avec de nombreuses lignes d’autocars.
Dans la perspective de l’arrivée de la LGV aux alentours de 2030 a priori - ligne à grande vitesse qui permettrait de relier PARIS en trois heures environ -, cette gare au plus de 10 millions de voyageurs par an et ses alentours immédiats sont repensés : un parvis devant l’entrée du bâtiment a d’ores et déjà été aménagé en 2022, du foncier a été préemptée pour des agrandissements et au-delà la création de bureaux et de logements - la Tour Occitanie à venir en est le symbole… novateur et ambitieux pour certains, épidermique pour d’autres le jugeant un contre-sens entre-autre écologique -, des démolitions ont eu lieu et se poursuive quotidiennement dans ce chantier titanesque, etc.
De sorte que d’un point de vue immobilier ce quartier prend progressivement de la valeur et en prendra à coup toujours plus dans les années à venir (sur ce projet/ces projets autour de la gare, ces travaux/transformations urbaines et conséquences immobilières en résultant voir notre billet en deux parties, en l’occurrence la deuxième mise en ligne le 1er décembre 2021 : « L’urbanisme et l’immobilier toulousain conjugués au passé, au présent et au futur ! »)…

Descendons du train, arpentons la ville, et le hasard nous mène à la case Rue du Languedoc.
Les prix augmentent… et il en coutera 260 M pour l’acheter. Il est vrai qu’ici, dans le prolongement de la Rue Alsace-Lorraine (voir infra) jusqu’à la Place du Salin et au Palais de Justice, tout en fleurtant à la fois avec le convoité quartier des Carmes et le tout aussi recherché quartier Ozenne, l’haussmannien côtoie le typique immeuble toulousain du XIXe siècle et quelques nobles hôtels particuliers plus anciens encore.

Il en va de même dans le prolongement immédiat (à l’instar de la case du plateau) du quartier des antiquaires conduisant à la Place Saint-Etienne - et à son imposante cathédrale (ou le roman - originel - et le gothique plus tardif se mêlent) - qui se voit donc également valorisée à 260 M.
Elle vaut ce qu’elle vaut, mais il est de coutume pour les agents immobiliers qui commercialisent les biens de leurs mandants dans cette zone géographique (Saint-Etienne - Carmes et Dalbade - Ozenne/Palais de Justice) et plus généralement pour les propriétaires - catégories sociaux-professionnelles souvent les plus aisés - qui y résident de parler de triangle d’or… avec quelques rues où il conviendrait de parler - si l’on s’amusait à filer la métaphore - de lingot d’or ! Telles les rues Croix-Baragnon (nous allons y revenir car n’est-elle pas, tout simplement, la case la plus chère du Monopoly !), Vélane, Ninau, plus globalement les ruelles débouchant sur la Place Sainte-Scarbes immédiatement voisine, etc.

Après la Compagnie de distribution d’électricité, la Compagnie de distribution des eaux au tarif équivalent de 150 M… là encore à acquitter (au bénéfice de son chanceux propriétaire… qui n’a rien d’autre à faire que d’encaisser la monnaie ; les prémisses d’une vie de rentier) pour pouvoir se laver et s’hydrater, enfin poursuivre le jeu !

Revenons ainsi dans le triangle d’or… puisque c’est la Rue Théodore Ozenne - banquier toulousain et président de la Chambre de commerce au XIXe siècle… cette voie ne pouvait que figurer au Monopoly -, connue de chaque toulousaine et toulousain qui se respecte sous le nom simplifié de Rue Ozenne, qui se présente.
Sa mise à prix est de 280 M ; ça grimpe… logiquement pour une des rues les plus couteuses au m2 de la ville (sur cette question du prix quartier par quartier et de la notion de prix au m2 qui n’est qu’un indicateur général dégageant une tendance et non LA référence absolue pour évaluer un bien immobilier, vous pouvez bien sûr nous consulter et/ou appréhender la réalité du marché via nos billets suivants : « Acheter un appartement ou une maison à Toulouse, une valeur sure… mais à quel prix au m2 ? » ; « Février 2023 : où en est le marché immobilier Toulousain ? Acheter et/ou vendre, agir ou attendre, que faut-il envisager… exemples de transactions à l’appui. » ; « Investir dans un appartement en toute connaissance de cause, c’est possible… et judicieux, exemples - aussi concrets que récents - de ventes immobilières de T2, T1 ou studios à l’appui ! »).
Cette magnifique artère de 20 mètres de large (largeur recensée la plus importante lors de son aménagement), agrémentée de part et d’autre d’arbres et longeant une partie du Jardin Royal, recèle de très beaux immeubles et hôtels particuliers, dont certain classés au titre des Monuments historiques (MH).
Démarrant Rue du Languedoc au niveau de l’emblématique marché des Carmes (marché couvert autour duquel gravite de multiples restaurants offrant une vie de quartier trépidante, à tout le moins « tendance ») pour « descendre » vers les Allées Jules Guesde qu’il suffit de traverser pour pénétrer dans le vaste Jardin des Plantes au niveau du Muséum d’Histoire Naturelle, elle offre un cadre de vie général aussi paisible que luxueux.

La case suivante nous intime d’aller en Prison… Il y aurait-il escroquerie, vice caché, marchand de sommeil, tromperie sur la marchandise, publicité mensongère, faux DPE, dessous de table, argent sale et/ou à provenance douteuse (attention à TRACFIN !) ou autre escroquerie ou malversation ?
Bien sûr que non… nous sommes à TOULOUSE, dans la Ville rose… il ne s’agit que d’un jeu !
Lorsqu’on y parle de brique, ce n’est pas vulgairement de pognon, de flouse, de pépètes, de thune, de fric, de blé ou autre oseille… mais de terre cuite, d’un noble matériau, synonyme de bel ouvrage, d’habile construction, d’une chaude couleur, symbole d’une architecture méridionale, d’une marque de fabrique typique, d’un style propre, authentique !

Une fois recouvré sa liberté (en payant le plus souvent… c’est un jeu certes, mais à la sauce libérale américaine !) arrive la case Rue Saint-Antoine du T qui relie la Place Wilson - ses cafés et son cinéma - à la Place Saint-Georges où la jeunesse toulousaine (mais pas que… où alors elle dure longtemps !) aime prendre le soleil en terrasse.
Toujours à la mode, bénéficiant d’un attrait jamais démenti, les prix s’y envolent puisqu’il en coutera 300 M pour prétendre l’obtenir et, dans l’affirmative, recevoir des loyers significatifs à chaque fois qu’un autre joueur/adversaire s’y arrêtera… au gré d’un jeter de dé aléatoire.

Même tarif pour la Rue de Metz qui s’élance du boulevard Carnot - avec la Place Dupuy et sa Halle aux Grains (haut lieu de musique classique et, plus rarement, de jazz) en fond et les Allées François Verdier et « son » Monuments aux Morts en face - pour atteindre la Garonne, après avoir notamment traversé la Place Esquirol, au niveau du Pont-Neuf avec à sa droite le quai de la Daurade et à sa gauche le quai de Tounis si propices aux promenades.
Le Musée des Augustins qu’elle accueille, les élégants immeubles haussmanniens (assez rare à TOULOUSE comparativement à de grandes agglomérations - sans parler bien sûr de la Capitale - comme LYON, BORDEAUX ou NANTES par exemple) qui la bordent, auxquels s’ajoutent quelques hôtels particuliers - dont le plus prestigieux de la ville : l’Hôtel d’Assézat, siège de la Fondation Bemberg -, justifient ces 300 M.

Et revoilà pour la troisième fois la Caisse de communauté… une des rares qui n’est pas mis en vente au départ, qui n’est point à acheter dans cet univers mercantile quasi absolu.
Synonyme de chance ou de malchance (décryptée précédemment) elle précède la Case Rue d’Alsace-Lorraine mise à prix 320 M… tant qu’un acheteur ne s’est pas positionné, n’a pas emporté la mise.
Sachant qu’ici tergiverser, ne pas saisir l’opportunité, sera fatal (en va-t-il vraiment différemment dans un marché tendu ou l’offre est inférieure à la demande… non !).

Si l’heureux sort de tomber sur cette case encore vierge se présente… nul besoin de formuler une offre d’achat, inutile de négocier, d’attendre la préparation et la signature d’une promesse de vente, puis environ trois mois après de signer un acte de vente définitif chez le notaire… Sous réserve d’avoir les fonds disponibles il faut foncer, acheter, devenir propriétaire de cette artère centrale.
Ce qui tend à se vérifier dans la réalité sociaux-économique toulousaine dont cet axe transversal se révèle être le cœur battant, un centre névralgique faisant que, via des baux commerciaux, les montants des loyers proposés au rez-de-chaussée des immeubles - véritables emplacements numéro 1 pour les commerces - s’avèrent exorbitant.
Et il en va quasiment de même pour les spacieux (généralement) appartements en étage, qu’ils soient occupés à titre de résidence principale ou bien loués, y compris - voire a fortiori - lorsqu’ils le sont à des professions libérales (médecin, avocat, comptable, etc.) sous réserve d’avoir alors une destination à usage professionnel.

Une case plus loin on s’envole pour l’aéroport TOLOUSE-BLAGNAC.
Situé à seulement 6 kilomètres environ de la Place du Capitole, le trafic national (navettes vers les aéroports PARIS Orly et PARIS Charles-de-Gaulle notamment) et international s’y révèle très dense. Des avions du constructeur franco-allemand Airbus - fleuron de l’industrie aéronautique européenne dont la Ville rose est un des points nodal - y décollent sans discontinuer.
Alors pour 200 M, soit un prix similaire aux gares ferroviaire ou à l’Avenue Jean Rieux, il serait fou de s’en priver !
Transposé au monde réel : ce ne serait pas une aubaine, mais un mirage… Non pas la chance de « faire un coup » (celui d’une vie), mais de toucher les étoiles, réaliser un rêve impossible… Bien plus, vraiment beaucoup plus, que de dénicher le « mouton à cinq pattes » même sans l’avoir cherché, ou de gagner au loto sans y avoir joué !

A propos de chance, la Case revient pour la troisième et dernière fois du plateau… avec son lot de surprises, bonnes ou mauvaises, synonymes de gains ou de pertes financières (voir supra).

Monopoly Toulouse - le budget nécessaire pour achetter appartement ou maison... enfin des rues toulousaines

Et puis, presque en bout de ligne (du jeu), majestueuse et solennelle, la Place du Capitole : case proposée à 350 M, honneur aux Capitouls.
Ancienne Place Royale, de style néo-classique dans sa version « actuelle », elle abrite d’un côté la Mairie centrale où se décide, entre autres, la politique urbaine et du logement, où sont célébrés de nombreux mariages sous le regard des fresques murales du peintre toulousain Henri MARTIN mettant tout particulièrement en scène la Prairie Des Filtres, si paisible pour flâner le long de la Garonne.
De l’autre côté, ses vingt-neuf arcades où l’on peut admirer en levant la tête les peintures contemporaines de Raymond MORETTI retraçant l’histoire de notre Cité, des événements ou des personnages majeurs qui en sont constitutifs, tels pêle-mêle : Antoine de SAINT-EXUPERY et l’aérospatiale, Clémence ISAURE, Airbus et l’aéronautique, Raymond IV et les Croisades, les Cathares, Carlos GARDEL - le Tango à lui tout seul -, la Guerre d’Espagne, le rugby, Claude Nougaro, le pastel - du bleu richesse d’antan de la Ville rose - Simon de MONFORT, les Jeux Floraux, la Libération, Pierre de FERMAT, les Wisigoths, Saint-Dominique, le Canal du Midi, Jean JAURES, etc.
Avec la croix occitane géante gravée en son centre, elle est parfois le lieu de concerts géants en plein air (pour la Fête de la musique quasi systématiquement), de façon hebdomadaire de marchés (bio, aux livres, etc.), de celui de Noel aussi, l’emplacement idéal pour des manifestations en tout genre (contestataires de nature politique ou sociale ou bien festives avec les victoires du Stade Toulousain et, désormais, du TFC), d’évènements culturels ou sportifs, lieu quotidien aussi de rencontres conviviales et de haltes pour les touristes visitant la ville avec ses terrasses de cafés et brasseries célèbres (notamment le Florida à la décoration XIXe siècle typique de la Belle Epoque et le Bibent au décor un peu plus Second Empire, mais revisité à plusieurs reprises, comme sa cuisine !).
Cœur battant de TOULOUSE, aussi bien géographiquement que symboliquement, qui ne voudrait pas l’acheter !

Avant dernière Case : la Taxe de Luxe… tout un programme imposant manu militari au joueur de payer - riche ou pauvre, la justice repassera… - 100 M.
La raison ? Il n’y en a pas… si ce n’est enrichir l’institution bancaire, prévoyante ou avide de toujours plus, peut-être dans le « besoin » (la crise est une constante cyclique, une menace permanente en économie, même régulée) ou risquant de l’être, de se retrouver à découvert. Il ne faudrait pas faire faillite, encore moins envisager la banqueroute !

Ultime case de la partie, le nec plus ultra pour un propriétaire aisé : la Rue Croix-Baragnon pour la « modique » somme de 400 M, c’est le record !
Avec des hôtels particuliers abritant des appartements de prestige (il va de soi que l’on en trouve - en ce qui nous concerne on en chasse pour nos clients ! - ailleurs dans TOULOUSE, à commencer dans ce fameux « triangle d’or » sus évoqué dont fait partie la présente voie publique qui relie la Place Rouaix et la Rue Alsace-Loraine à la bourgeoise Place Saint-Etienne), des maisons à colombage datant du Moyen-Age (comme dans la Rue des Changes vers Esquirol ou la Rue des Filatiers au Carmes) ayant résisté à l’incendie qui avait ravagé la ville en mai 1463, des immeubles marqués du sceau de l’Histoire. En un mot, du beau. En deux mots, du beau et cher !

La case suivante, retour au commencement : c’est le départ… un nouveau départ ?
Non, simplement la partie qui continue avec ces aléas monétaires, ces embuches fiscales, ces contraintes financières, ses opportunités foncières à saisir… ou à regretter, ses projets immobiliers, ses joies patrimoniales et ses rêves… de possession matérielle, d’enrichissement.

Fin de partie… ?

In fine, le Monopoly… un jeu de société ou une métaphore de notre Société ?

Nous ne trancherons pas, peut-être parce que la réponse se trouve dans la question… à moins que nous ne soyons nous même pris au jeu et, manquant de temps (si précieux, c’est de l’argent parait-il !) devons avancer inlassablement, jouer…

Mais pour se consoler de ce sort quelque peu vertigineux (et du fait aussi, bien plus pragmatiquement pour ne pas dire prosaïquement, que sur le plateau Toulousain du Monopoly aurait pu/du voir figurer l’Eglise Saint-Sernin et ses rues environnantes comme la Rue du Taur, tout comme le Dôme de la Grave, le Quai de Tounis et le quartier de la Daurade le long de la Garonne, l’admirable rue de la Dalbade, la vivante Rue de la Concorde, le Jardin Japonais Pierre BAUDIS et celui attenant de Compans-Caffarelli, le marché Victor Hugo, le quartier Marengo et l’Observatoire de Jolimont, l’Ile du Ramier avec le Stadium - antre des violets du Téfécé ! - et la piscine Nakache, la zone verte des Argoulets ou celle de Pech David, la Halle de la Machine à Montaudran, le quartier des Sept Deniers et son stade Ernest-Wallon des mythiques Rouges et Noirs, le Cloitre des Jacobins, la Cité de l’espace, le populaire quartier Arnaud Bernard haut lieu du Street-Art, la Place Saint-Pierre où la vie nocturne étudiante bat son plein, le Musée des Abattoirs et son jardin Raymond VI,… et tant d’autres lieux et secteur de la ville) pensons à l’assertion de Friedrich von SCHILLER qui à la fin du XVIIIe siècle écrit magistralement : « L’homme ne joue que là où dans la plaine acception de ce mot il est homme, et il n’est tout à fait homme que là où il joue » (in « Lettres sur l’éducation esthétique de l’homme », Ed. Aubier 1992, p.221).

E. MASSAT - Chasseur Immobilier Domicilium

Publié le samedi 01 juillet 2023