Il était une fois… TOULOUSE. Du noir et blanc ancien, mémoire d'une Ville rose où il fait si bon vivre.

Parce que notre Ville rose nous est chère (nous toulousaines et toulousains qui y résidons avec bonheur, vous qui souhaitez peut-être vous y installer ou encore qui y avez vécu des périodes importantes, des jours heureux), parce que les images sont souvent plus puissantes que les mots, parce que les souvenirs nous constituent, parce que l’Histoire nous enrichie, parce que la mémoire permet d’apprécier le chemin accompli, parce que/pour, tout simplement, le plaisir des yeux… voici une série de photographies anciennes de TOULOUSE.

L’espace d’un billet, nous n’avons donc pas analysé des projets immobiliers et conseillé, ni en suivant cherché méticuleusement des appartements, des maisons, des locaux professionnels ou autres biens immobiliers, mais - parenthèse des fêtes de Noël et de la Saint-Sylvestre - remonté le temps, joué aux explorateurs.

Une forme de nostalgie parfois, l’étonnement assez souvent, la curiosité presque toujours, nous percutent en admirant ces clichés d’antan en noir et blanc, monstration d’autres époques, reflets de générations évanouies.

Et de se dire qu’en 130 ans à 140 ans environ pour les plus anciennes de ces photos, et même du reste pour des plus récentes d’après-guerre à la fin des années 60, combien l’agglomération toulousaine a évolué, combien nos modes de vies se sont transformés.

Ce petit reportage citadin, plus qu’un article à proprement parler pour ce mois de janvier, vous permettra peut-être de découvrir des reproductions inconnues, ou qui sait d’en redécouvrir, et, aiguisant par moment la curiosité, de porter aussi concomitamment un regard sur notre Cité légèrement différent, un brin décalé.

Marchant ainsi symboliquement sur les traces de nos anciens, observant leur environnement urbain immédiat, leur cadre d’existence quotidien de la fin du 19ième siècle et du début du 20ième siècle, nous ne pouvons en effet, nous semble-t-il, qu’être impressionnés par l’urbanisme toulousain au fil du temps renouvelé, par la richesse architecturale de la métropole Occitane, par le mouvement qui l’anime en profondeur, la transforme en continu, en fait une ville toujours vivante, moderne et accueillante.

En troquant notre habituel costume de chasseur immobilier par celui quelque peu inédit de chasseur d’images (quand bien même les reportings photographiques sont au cœur de nos dossiers d’informations régulièrement adressés aux acquéreurs mandatant notre équipe pour trouver leur futur logement), plus exactement de dénicheur de cartes postales anciennes représentant la capitale du Sud-Ouest, c’est en tout cas ce que nous espérons partager avec vous en ce début d’année 2023… que nous vous souhaitons la meilleure et la plus douce possible.

Pour débuter cet "album", la place du Capitole :

A présent, la place Wilson (avec son jardin et cinéma), anciennement place Lafayette :

Ici, la Garonne, ses ponts (le pont Saint-Pierre - métallique et suspendu jusqu'en 1987 -, le pont Neuf - le plus vieux de la ville ! -, le pont des Catalans, anciennement pont des Amidonniers), ses quais (quai de Tounis, quai Lombard, quai de la Daurade), chaussée (le Bazacle) et berges (la prairie des Filtres notamment), ses environs immédiats (la Garonette), avec le plus souvent en perspective le Dôme de la Grave :

Puis, la Gare ferroviaire Matabiau (en cours de transformation, d'aménagement - aux alentours pour l'instant -, pour accueillir en principe à horizon 2032 la ligne LGV):

En suivant, les squares et jardins publics : Grand-Rond, Jardin Royal, Armand Duportal, Rolland :

Dans la continuité, les grandes artères de la ville, allées, boulevards et avenues :

Toujours dans l'hyper centre ville, les célèbres marchés que sont le marché Victor-Hugo et le marché des Carmes :

Dans le prolongement, les nombreuses places toulousaines parfois agrémentée d'une fontaine : place Dupuy et la Halle aux Grains, place Saint-Etienne, place de la Trinité, place du Salin, place Arnaud-Bernard, place Saint-Cyprien (rebaptisée place Jean Diebold), place Jeanne d'Arc, place Olivier, place Saint-Georges, place Saint-Michel (devenue place Lafourcade), etc. :

Délimitant souvent le centre ville, le Canal du Midi avec ses écluses, ses ponts ou passerelles, le canal de Brienne et le bassin de l'Embouchure :

A présent une série de monuments et de lieux emblématiques de la capitale d'Occitanie : la basilique Saint-Sernin (joyaux de l'art roman), la grande cathédrale Saint-Etienne, les abattoirs (transformés en musée d'art contemporain), la prison Saint-Michel (devenue un lieu de la mémoire ; y furent emprisonnés et tués de nombreux résistants), la caserne Pérignon, le Palais de Justice, les colonnes des Minimes (aujourd'hui disparues), l'Arsenal place Saint-Pierre (détruit pour laisser place - depuis plusieurs décennies - à des immeubles à usage d'habitation), le Monument au Morts, le quartier militaire d'Artillerie (devenu assez récemment l'écoquartier de la Cartoucherie réunissant un parc immobilier contemporain desservi par le tramway), etc. :

A présent, le sport toulousain et ses enceintes ; en particulier le stade Ernest Wallon dans le quartier des Sept Deniers (maison des "Rouges et Noirs" du Stade Toulousain, célèbre club de rugby), le Stadium sur l'Ile du Ramier avec une piste cyclable à l'époque (disparue pour moderniser le stade qui accueille le Toulouse Football Club, les "Violets" du TFC) et la piscine Olympique Nakache :

Puis les principales rues du centre historique de la ville rose. Entre autres la rue Alsace-Lorraine, la Grande rue Saint-Michel, la rue Saint-Rome, la rue de Rémusat, le Chemin de la Gloire (appelé désormais avenue), la rue de Metz, la rue Constantine (connue depuis plusieurs décennie sous le nom de rue Gabriel Péri), la rue de la Colombette, la rue de la Concorde, la rue des Chalets, la rue de l'Université (à présent dénommé rue Albert Lautman), la rue du Taur, la rue du faubourg Saint-Etienne (devenue rue des Frères Lion), la rue du Languedoc, la rue Ozenne, la rue Saint-Bernard (à 50 mètres de la station de métro Jeanne d'Arc - ligne B), etc. :

Enfin, pour "terminer" avec les rues, celle du siège de notre Société DOMICILIUM Chasseur Immobilier, au n°15 de la rue Saint-Bernard (immeuble haussmannien dont on devine la façade à droite, désormais jouxtant le cinéma d'art et d'essai ABC inauguré en 1975), avec la basilique Saint-Sernin en perspective :

L'aviation autour de l'aéroport Toulouse-Blagnac et l’aérodrome de Montaudran ; l'aéronautique, fleuron de l'industrie française, avec Toulouse comme centre névralgique mondial :

Et une fois encore, meilleurs vœux à toutes et à tous pour cette nouvelle année qui débute !

E. MASSAT - Chasseur Immobilier Domicilium