Comment acquérir un bien immobilier lorsqu’on habite loin, en dehors du secteur géographique recherché ?
Les acquéreurs d’un bien immobilier résident de plus en plus souvent à distance de leur projet d’achat alors même que les écueils rencontrés pour mener néanmoins à bien ce projet sont multiples.
Une fois mis en exergue ce double constat, nous allons pouvoir apprécier comment et dans quelle mesure l’activité de chasseur immobilier s’avère potentiellement la plus à même pour le solutionner, y apporter des réponses constructives.
Les acheteurs potentiels d’un appartement ou d’une maison se trouvent de plus en plus souvent loin de leur future acquisition immobilière.
Le monde du travail, la sphère économique, a globalement évolué au cours des dernières décennies dans un sens impliquant une plus grande mobilité professionnelle au sein d’une même société ou administration/service public, voire impliquant des changements d’orientation, de structure, notamment dans le secteur privé : entreprises et commerces, professions libérales et artisanat.
Ce phénomène, qui s’accentue sans discontinuer, est synonyme parfois de changement de vie radical et fréquemment, en toute hypothèse, de lieu d’existence, donc par la même de logement.
L’explication à cette acquisition à distance plus fréquente s’explique aussi par une projection dans le futur des actifs qui anticipent autant que faire se peut leur future retraite assez régulièrement loin de leur vie professionnelle, des bassins d’emplois qui les ont accueilli.
En effet, les cas de retour vers ses racines familiales, les lieux de l’enfance, une période de vie étudiante ou tout simplement des destinations moins urbaines (
montagne, campagne, bords de mer), plus ensoleillée (
le Sud-Est et notre cher Sud-Ouest avec la région Occitanie sont en ce sens très prisés) s’avèrent légions.
Il en va de même des acheteurs qui ciblent des villes d’investissement à haute valorisation.
Une grande agglomération industrielle et dynamique économiquement comme Toulouse se révèle ainsi plus pertinente pour nombre d’investisseurs immobiliers que d’autres villes moyennes de Haute-Garonne ou d’autres villes de province situées dans les départements limitrophes qui ont pourtant leur propre marché locatif (
ce qui est encore plus marqué en comparaison avec les zones d’habitations très rurales, encore moins urbaines).
Autour de nous, Albi et Castres dans le Tarn, Montauban dans le Tarn et Garonne, Auch dans le Gers, Foix et Pamiers dans l’Ariège, Agen dans le Lot-et-Garonne, Cahors dans le Lot ou encore Carcassonne dans l’Aude sont des cités et des territoires particulièrement représentatifs de cette réalité.
Ces agglomérations regroupent des investisseurs, mais parmi ces derniers ceux qui privilégient la Ville rose sont en nombre quantitativement significatifs car ils considèrent la métropole toulousaine comme plus sure en termes d’investissement patrimonial, moins risqué au niveau des locataires à trouver en cas de turn-over, etc.
Dans ces nombreux cas de figures, les acquéreurs vont devoir surmonter plusieurs difficultés s’ils veulent vraiment réaliser leur, plus ou moins, lointain projet immobilier.
Les écueils rencontrés pour un achat immobilier en distanciel.
Il n’est jamais aisé pour un profane de connaître efficacement/réellement un marché immobilier à un instant donné, d’en avoir une idée juste et concrète minimale, d’en connaître les spécificités.
Or, cette difficulté s’avère démultipliée lorsque le marché ciblé se trouve éloigné dans la mesure où, logiquement, l’appréhender même empiriquement est dans ce cas complexe.
En ce sens, effectuer des visites pour le connaître petit à petit relève de la quadrature du cercle puisque l’offre est le plus souvent inférieure à la demande dans les marchés les plus recherchés, donc les opportunités rares… y compris les opportunités de simple visite à seule fin de se faire une idée de l’environnement urbain global et des biens en général le constituant (
sous réserve de visites un minimum ciblées pour avoir du sens… car si l’acheteur sonde des biens ne correspondant nullement à son cahier des charges… il aura certes alors plus de choix, mais totalement inutile et même contreproductif pour l’avenir de son projet).
Par ailleurs, sans parler du cout financier des déplacements (
et parfois des hébergements sur place lorsqu’un retour à son domicile ne sera pas possible dans la journée), la réactivité indispensable à une acquisition immobilière ne coïncide pas avec ce qu’impliquent l’organisation et le temps nécessaire à un « voyage » plus ou moins lointain.
Ne serait-ce qu’en raison de ces difficultés pratiques, pour un achat hors de sa zone d’habitation, il convient d’optimiser les déplacements en les réduisant au maximum, en les concentrant au mieux, en les rendant les plus économiques et efficaces possibles… donc en les ajustant au plus près de l’appartement ou de la maison idéalement recherché.
Mais comment y parvenir alors même, qui plus est, que tout acheteur a tendance - inévitablement - à raisonner par analogie, en fonction de ce qu’il connait, de son mode de vie actuel, de ses besoins actuels, qui ne sont pas forcément ceux du futur lieu de vie, ou des conditions de vie des futurs occupants de son bien d’investissement.
Autant de raisons qui conduisent à s’adresser à un professionnel aguerri du marché immobilier visé, voire des marchés immobiliers convoités. Sur un secteur géographique urbain même relativement restreint, il existe en effet, fondamentalement, des micromarchés, une série de mini-territoires avec leurs propres typicités que seul un expert chevronné peut prétendre connaître.
Le recours à un chasseur immobilier, expert en recherche immobilière ciblée.
Parmi l’ensemble des professionnels de la transaction immobilière que sont l’agent immobilier classique (
d’une agence indépendante ou d’un groupe national souvent franchisé), le mandataire d’un réseau (
personne dépendante d’un détenteur de détenteur de la Carte T qui essaime partout où il peut en France des agents commerciaux) et le
chasseur immobilier (
connu aussi sous le nom de chasseur d’appartement), ce dernier offre des avantages non négligeables pour l’achat d’un bien immobilier à distance puisqu’il se charge de tout à la place de l’acheteur éloigné, dans l’incapacité à ce titre d’agir efficacement.
La distance comblée par l’écoute et l’expertise d’un interlocuteur unique.
En premier lieu, de par l’essence même de son activité (
dénicher un bien correspondant à un cahier des charges précis et non commercialiser un produit détenu en stock, ce que fait l’agent immobilier mandaté par un propriétaire vendeur), un chasseur immobilier expérimenté (
son ancienneté en la matière, si elle n’est pas tout, loin de là, est cependant assez souvent un gage de fiabilité) saura écouter son interlocuteur pour comprendre au mieux ses besoins, cerner ses envies.
Il doit même impérativement le faire sous peine de travailler ensuite en pure perte… puisque, conformément à la loi, le chasseur immobilier n’est rémunéré qu’au résultat, donc s’il trouve l’appartement ou la maison qu’ambitionne idéalement son mandant. Dans ces conditions, signer un mandat de recherche - obligatoire juridiquement - est pour lui inopérant si l’engagement contractuel porte sur un projet non compris et,
de facto, potentiellement non réalisable.
En second lieu, sur cette ligne, en tant qu’expert local, il a la capacité de vérifier si le cahier des charges résultant des besoins/envies de son éventuel futur client coïncide, théoriquement au moins, au marché envisagé, si notamment le budget alloué est en phase avec l’appartement ou la maison souhaité et que le bien peut intrinsèquement s’y trouver dans la fourchette de prix escomptée (
d’un quartier à un autre par exemple, la donne change parfois rapidement).
Connaissant parfaitement les tenants et aboutissants du ou des secteurs envisagés, étant mué par une approche objective (
le chasseur immobilier ne cherche pas à convaincre un acheteur de se positionner sur tel bien qu’il a la vente… puisqu’il n’en a pas, ou alors de façon extrêmement marginale dans le cadre par exemple d’un double projet pour un de ses mandants qui doit vendre pour acheter), animé avant tout par une logique de service, il fera si besoin évoluer, dans le cadre d’un dialogue constructif, le projet, y apportera d’éventuels correctifs en fonction de la réalité du terrain concerné, expertisée à un instant T.
Sur cette base relationnelle personnalisée, de confiance, le travail accompli par le chasseur de biens est inévitablement plus performant pour l’acheteur « lointain » en comparaison de ce que ce dernier peut éventuellement obtenir s’il passe par divers interlocuteurs, diverses agences immobilières contactés au cas par cas, en fonction d’annonces qu’il doit par ailleurs alors chercher de lui-même sur le net (
action chronophage s’il en est, demandant du temps, des relances, des informations glanées souvent incomplètes, etc. et étant entendu que ce travail - quotidien et exhaustif pour être efficace - implique en toutes hypothèses de connaître le marché local, toutes ses arcanes à un moment précis…).
Si cette deuxième option s’avère être son choix, l’acheteur en quête d’un appartement ou d’une maison devra au coup par coup tout expliquer aux agences immobilières sollicitées (
son projet, le fait qu’il est éloigné et qu’il ne peut venir visiter qu’à telle date seulement, etc.) ; lesquelles, au final, auront autant d’intérêt (
si ce n’est plus) à vendre au premier venu sur Toulouse se positionnant rapidement plutôt qu’à un acquéreur - aussi sérieux soit-il - dont elles auront à attendre la venue, « espérer » le déplacement…et l’hypothétique intérêt.
Clé de voute d’un achat immobilier réussi, la réactivité est rendue possible à distance grâce à un chasseur immobilier.
Exigence immobilière des marchés tendus, la réactivité y est une nécessité quasi absolue.
Il en va ainsi tant pour dénicher le bien avant la concurrence que pour obtenir un maximum d’informations le concernant (
afin de visiter en toute connaissance de cause, donc éviter des pertes de temps, pour pouvoir se positionner ensuite avec diligence si tel doit-être le cas) et organiser les rendez-vous de visites.
Sous réserve qu’il soit expérimenté, s’inscrive dans la durée, bénéficie d’une notoriété fondée, un chasseur immobilier a toutes les cartes en mains pour y parvenir.
Parmi elles, des outils de recherches adéquat, un savoir-faire et une expérience avérés pour viser au plus vite et au plus juste (
en faisant le tri des annonces alléchantes, ciblage synonyme souvent d’élagage !), une aptitude à évaluer au « juste prix » et dans les meilleurs délais les biens retenus ou susceptibles de l’être, un réseau de partenaires aux compétences éprouvés lui faisant confiance quant à la qualité de ceux qui l’ont expressément mandaté, la capacité si besoin de pré-visiter les biens et effectuer des reportages pour ses clients (
le chasseur immobilier produit un compte-rendu détaillé et argumenté après chaque visite - agrémenté de photos et d’une vidéo si besoin -, de sorte que son client a l’impression d’avoir visité lui-même le bien).
Quoi de plus confortable alors pour son mandant que de se déplacer à seule fin de valider
in situ l’appartement ou la maison déjà sélectionné et, fondamentalement, approuvé à distance ? Et à défaut de se porter acquéreur, cette visite aura du sens, une utilité,
a minima pour la suite du projet ; donc nul sentiment de frustration, de sensation de temps perdu.
Ce qui se vérifie encore plus lorsqu’il arrive, surtout pour les acheteurs les plus lointains - résidents entres autres à l’étranger - que le principe même d’un déplacement ne soit pas envisageable. Dans ce cas de figure, le chasseur immobilier peut leur montrer les biens présélectionnés en direct, par visio, les jours où il effectue les visites ou contre-visites (
si l’éventuel décalage horaire et leurs agendas respectifs coïncident).
En effet, par le simple biais de la téléphonie portable couplée à une application comme Face Time ou WhatsApp par exemple, la technologie la plus basique et courante désormais permet la mise en place de ce type de visite en live, à distance, sans avoir donc à se déplacer.
Or le gain de temps ainsi obtenu peut s’avérer crucial pour, le cas échéant, se positionner suffisamment rapidement et emporter la mise… Dans les marchés tendus, caractéristiques des grandes agglomérations (
à l’image de la métropole toulousaine), où l’offre est largement inférieure à la demande, la concurrence avec d’autres acheteurs s’avère toujours plus « féroce » et ne laisse point place à la tergiversation (
ou simplement aux longs déplacements qui prennent du temps).
Mais hésitation (
somme toute légitime tant les enjeux sont importants) ne veut surtout pas dire, ne doit en aucune manière conduire à de la précipitation. C’est souvent d’un projet de vie dont il est question ici, aux risques financiers qui plus est majeurs.
A ce niveau aussi, le sérieux et l’expérience d’un chasseur immobilier indépendant et objectif, dédié aux acheteurs, à leurs seuls intérêts, les ayant accompagné dès le début de leur projet et conseillé sans discontinuer au cours de multiples échanges, pourra leur permettre de se positionner vite… mais sereinement, à distance… mais en toute sécurité.
Si telle est votre situation - celle d’une volonté d’un achat immobilier alors que vous résidez loin de la région toulousaine -, toute l’équipe de
Domicilium demeure à votre disposition pour expliciter si besoin ce qui précède et, le moment venu, le mettre en pratique.
Eric MASSAT - Direction de Domicilium
Eric MASSAT - Direction de Domicilium
Docteur en Droit, Expert du marché immobilier.
Fondateur et co-gérant de Domicilium. Depuis 2007 société pionnière et leader de la chasse immobilière en Haute-Garonne et Occitanie.
Ancien Avocat au barreau de Toulouse, ancien
Enseignant et Chercheur à UT1 (Université Toulouse Capitole) et à l’IEP de Toulouse.
Depuis 1993 au centre de la vie économique, sociale et culturelle toulousaine.
Publié le dimanche 01 mai 2022